Cette firme de Hong Kong a réalisé de façon éclatante son entrée dans la compétition montréalaise. Malheureusement, au moment de prendre les décisions finales, je pense que les membres du jury ont tendance à sous-évaluer les premiers participants. Pyromagic Productions ne remportera probablement pas le Jupiter d'or, mais il y a néanmoins de bonnes chances que cette firme se retrouve sur le podium.
En effet, on ne peut pas formuler de reproches importants à ce spectacle, à l'exception des problèmes de mise à feu rencontrés à la fin du spectacle, minant ainsi une finale qui s'annonçait grandiose. Cependant, le thème des cartes postales auraient pu être plus explicite dans certains tableaux. Seules les lanternes placées sur le lac évoquaient clairement une scène chinoise, soit le Festival des lanternes. La scène relative à l'aéroport international de Hong Kong, annoncée dans le communiqué de presse et par le maître de cérémonie, aurait pu être mieux illustrée par un bruit d'avion (comme l'avait fait les Australiens de Foti International en 2001), par des soucoupes ascendantes ou par des points bleus scintillants sur le lac, ce qui aurait évoqué la piste de l'aéroport.
Concernant la désignation de la nationalité des participants, je me demande pourquoi avoir identifié cette firme à "Hong Kong - Chine", plutôt qu'à la Chine tout simplement. Hong Kong n'est pas un État souverain, mais plutôt une région administrative spéciale de la Chine depuis la rétrocession en 1999. De même, il est curieux que les participants britanniques soient identifiés à l'Angleterre plutôt qu'au Royaume-Uni. L'Angleterre n'est qu'une région du Royaume-Uni.
En terminant, il faut saluer le retour de la voix officielle des feux d'artifice de Montréal, Michel Lacroix, à chacun des spectacles.
Frédérick Bastien,
membre du jury 2001. |