Quelle entrée réussie sur les rampes de La Ronde pour Parente Fireworks! Leur performance a tenu les spectateurs en haleine du début à la fin et les nombreux applaudissements surgissant pendant certains tableaux témoignent de l'appréciation du public. Comme Paul, j'ai été émerveillé par les tapis nautiques ("tapieta") qui ont recouvert le lac.
Le déploiement de pièces sur le lac fut exceptionnel. En plus des fontaines et des tapis lancés pendant le spectacle, il faut noter l'abondance des bombes aquatiques pendant la scène finale, moment où, habituellement, le spectacle est concentré en altitude. De plus, la construction des tableaux était très soignée. Par exemple, le même motif pyrotechnique était reproduit lors des refrains, assurant une cohérence interne à certains tableaux.
Par contre, bien que le choix musical était très approprié (on se trompe rarement avec Vangelis et Carl Orff, en particulier pour la finale), on ne peut pas affirmer qu'il était audacieux, ni original. De plus, le concept artistique n'a pas été développé autour d'une thématique contribuant à assurer une unité au spectacle, comme ce fut le cas avec "Parfums de femmes" (France) et "Cartes postales de Hong Kong".
Aussi, je considère que la synchronisation était meilleure dans le feu chinois. Les Italiens ont très bien harmonisé les rythmes de la bande sonore et du feu. À la fin de plusieurs tableaux, ils ont déployé des pièces dont l'incandescence diminuait de façon synchronisée avec le volume de la musique. Cependant, en plus de tout cela, les Chinois avaient réussi à synchroniser les changements de couleurs de certaines pièces à des effets sonores, de même que les effets successifs de pièces multi-bris.
Pour ces raisons, et aussi parce que la richesse des couleurs était plus importante dans le feu chinois, je maintient Hong Kong au 1er rang (35,70/40), suivi de près par l'Italie (34,87/40), puis la France (31,17/40).
Si la tendance actuelle se maintient, la compétition sera exceptionnelle cette année.
Frédérick |